Renault lance la quatrième génération de la Clio , laquelle fait déjà beaucoup parler d’elle. En bien. Non sans raison, à en juger tant par le plumage que le ramage. Premier aperçu d’un gros phénomène commercial en puissance.
Le succès, la Clio le connaît depuis vingt-trois ans, sans discontinuer. C’est une grosse « best-selleuse », que Renault a reconduite de génération en génération sans trop bouleverser la formule à chaque reprise. Le constructeur, en d’autres termes, s’est reposé sur ses lauriers, et il n’y avait pas, de prime abord, de raison que cela change. Le tapis de laurier est en effet suffisamment épais pour qu’on y dorme dessus à poings fermés. Pour preuve, l’actuelle mouture continue à trouver de nombreux acquéreurs un peu partout en Europe – pas loin de 120 000 ventes rien qu’en France l’an dernier. Qui dit mieux ? Personne. Nul besoin, dès lors, de tout repenser de A à Z. Quelques grosses retouches ici et là pour donner le change, et c’était gagné d’avance. Raté.
Renault a jeté les lauriers, il est vrai un peu jaunis, au compost. Personne ne doute qu’il en récoltera d’autres, plus verts, plus odorants, encore plus beaux. Il a tout fait pour, en tout cas, en partant d’une page blanche. Ou presque. De fait, la Clio IV garde la plate-forme de la Clio III, il n’y avait d’ailleurs pas grand besoin d’en changer, et c’est tout. Et c’est déjà pas mal, direz-vous, mais une plate-forme est par définition extensible, et on fait donc ce qu’on veut avec. Renault ne s’en est pas privé.
Sur le plan technique, nous l’avons dit, la Clio IV reprend la plate-forme de sa devancière – McPherson triangulée à l’avant, essieu à épure programmée à l’arrière pour ce qui est de la suspension -, tout en s’autorisant quelques fantaisies qui risquent fort de modifier ses dispositions routières et les impressions de conduite qui en découlent. En résumé, et au risque de nous répéter, l’empattement est légèrement plus long, les voies sont netttement plus larges, le centre de gravité est plus bas, la voiture étant moins haute, et puisqu’on en parle, la caisse est abaissée de un centimètre. Dans le même temps, la direction est moins démultipliée et les réglages de suspension sont modifiés, dans le sens de la fermeté vraisemblablement, et le tout additionné devrait donner une Clio plus dynamique, plus alerte, que la précédente. Aux dépens de ce qui faisait la qualité première de cette dernière,


- 1.2 16v 75 ch : 5,5 l/100 km ; 127 g/km
Authentique : 13 700 € ; Expression : 15 700 €. Ni bonus ni malus.
- 3 cylindres 0.9 90 ch : 4,5 l/100 km ; 105 g/km
Expression : 16 900 € ; Dynamique : 18 000 €. Bonus : 200 €.
- 3 cylindres 0.9 90 ch Eco2 : 4,3 l/100 km/ ; 99 g/km
Expression : 17 100 €. Bonus : 200 €

Diesel
- 1.5 dCi 90 ch : 3,4 l/100 km ; 90 g/km
Expression : 18 800 € : Dynamique : 18 900 €. Bonus : 550 €
- 1.5 dCi 90 ch Eco2 : 3,2 l/100 km ; 83 g/km
Expression : 19 000 €. Bonus : 550 €
-Les prix de la motorisation 1.5 dCi 75 ch (3,7 l/100 km ; 97 g/km),
qui sera commercialisée un peu plus tard, sont d’ores et déjà définis. Les voici.
Authentique : 16 000 € ; Expression : 17 800 € ; Dynamique : 18 900 €. Bonus : 200 €.
Authentique : 16 000 € ; Expression : 17 800 € ; Dynamique : 18 900 €. Bonus : 200 €.