dimanche 28 avril 2013

Lancia Ypsilon Essai

Pour être honnête avec vous, les premières minutes passées à bord de la Lancia Ypsilon 1.3 MJet n’étaient pas franchement enthousiasmantes. La faute à une position de conduite trop haute et à ce volant décalé vers la gauche. Evidemment, si l’on vous dit que la base mécanique de cette auto n’est autre que la Fiat 500, souffrant elle-même du même syndrome, vous comprendrez tout de suite.

Et puis comme toujours avec les italiennes, le charme opère. Il y a d’abord ce tableau de bord bi-ton très classieux, ces sièges mi-cuir très confortables et enfin, ce moteur très volontaire et répondant promptement à la moindre sollicitation. Et enfiin ces lignes extérieures douces et sensuelles, très éloignées de certains laiderons actuels, dont nous tairons les noms par décence, tout en lignes tendues et agressives.

Bon, elle a aussi pas mal de défauts cette Ypsilon. A l’image du détecteur de pluie qui fonctionne comme bon lui semble ou encore le start & stop carrément hors d’usage. Enfin, le lecteur MP3 se révèle peu intuitif. Mais qu’importe. Avec ses deux portes arrière bien cachées, l’Ypsilon se positionne entre les citadines et les polyvalentes et sur l’autoroute, elle ne craint personne
Certes, son comportement n’a rien de sportif mais la clientèle qu’elle vise, plutôt branchée et surtout désireuse de se démarquer de la majorité (ne leur dites surtout pas que leur belle italienne est produite en Pologne), n’en n’a cure! Du côté des prix, il faut miser sur 15.590 € tvac pour la finition Silver mais la Gold s’obtient pour 1.100 euros de plus alors qu’elle reçoit 2.000 euros d’équipements à l’image du cruise control, des jantes en alliage ou encore de la radio CD/MP3.