Pour être honnête avec vous, les premières minutes passées à bord de la
Lancia Ypsilon 1.3 MJet n’étaient pas franchement enthousiasmantes. La
faute à une position de conduite trop haute et à ce volant décalé vers
la gauche. Evidemment, si l’on vous dit que la base mécanique de cette
auto n’est autre que la Fiat 500, souffrant elle-même du même
syndrome, vous comprendrez tout de suite.
Et puis comme toujours avec les italiennes, le charme opère. Il y a
d’abord ce tableau de bord bi-ton très classieux, ces sièges mi-cuir
très confortables et enfin, ce moteur très volontaire et répondant
promptement à la moindre sollicitation. Et enfiin ces lignes extérieures
douces et sensuelles, très éloignées de certains laiderons actuels,
dont nous tairons les noms par décence, tout en lignes tendues et
agressives.
Bon, elle a aussi pas mal de défauts cette Ypsilon. A l’image du
détecteur de pluie qui fonctionne comme bon lui semble ou encore le
start & stop carrément hors d’usage. Enfin, le lecteur MP3 se révèle
peu intuitif. Mais qu’importe. Avec ses deux portes arrière bien
cachées, l’Ypsilon se positionne entre les citadines et les polyvalentes
et sur l’autoroute, elle ne craint personne
Certes, son comportement n’a rien de sportif mais la clientèle qu’elle
vise, plutôt branchée et surtout désireuse de se démarquer de la
majorité (ne leur dites surtout pas que leur belle italienne est
produite en Pologne), n’en n’a cure! Du côté des prix, il faut miser sur
15.590 € tvac pour la finition Silver mais la Gold s’obtient pour 1.100
euros de plus alors qu’elle reçoit 2.000 euros d’équipements à l’image
du cruise control, des jantes en alliage ou encore de la radio CD/MP3.