Dacia Logan 2 0.9 TCe 90 ch (2013)
C'est sur les routes d'Andalousie que Dacia a choisi de nous dévoiler sa seconde génération de Logan. Ou plutôt, le profond restylage de l'emblématique berline. Sans s'attarder sur la question, le constructeur se contente d'évoquer les progrès significatifs de la Logan cru 2013, découverte au dernier Mondial parisien.
Difficile de renouveler une création déjà présentée comme une révolution, lors de son arrivée en 2004. Près de 2 millions de Dacia, tous modèles confondus, ont tout de même été écoulés en huit ans de carrière. Pour la Logan II, il s'agira donc de confirmer ce succès.
Parler de montée en gamme, pour l'initiateur du low-cost à échelle mondiale, serait un abus de langage. En fait, il s'agit simplement pour la Logan de répondre à la demande d'une partie de son public pour certains équipements, et de rationaliser encore davantage les coûts de fabrication. Ainsi, le refrain est simple : en offrir plus, pour le même prix.
NOUVEAU REGARD, PERSONNALITÉ RENFORCÉE
La recette introduite en 2004 n'a pas bougé. Composants éprouvés et amortis depuis belle lurette (hérités de la Clio de seconde génération entre autres), conception simplifiée à l'extrême… jusque dans son design. C'est d'ailleurs sur ce point que les critiques ont fusé à l'époque, oubliant que ce profil fruste, sans grande recherche esthétique, participait à l'économie.
Mais pour ce remaniement, les lignes ont bougé. Son profil de berline tri-corps, moins basique, gagne déjà 6 cm (la longueur passe à 4.347 mm). Une hausse qui s'explique par les nouveaux boucliers, plus volumineux et d'allure plus valorisante
On note surtout quelques effets de style, comme les passages de roues aux arêtes prononcées, et surtout son regard nettement plus affirmé. Blocs optiques massifs et large calandre dégagent un peu plus de personnalité que la devancière… et permet maintenant à Dacia de revendiquer un style uniforme sur toute la gamme. Pour cause : la partie avant est désormais commune aux Sandero et Logan, largement inspirées des Duster et Lodgy (d'où de nouvelles économies d'échelle).
La phrase d'un confrère, un brin ironique, est éloquente : maintenant, on dirait une vraie voiture… Reste à savoir si les progrès sont aussi flagrants à son bord et sur la route. La précédente étant loin d'être ridicule, la nouvelle venue part d'un bon pied.
QUALITÉ PERÇUE ET ÉQUIPEMENT EN PROGRÈS
À l'intérieur aussi, la Logan se met à la page sans vraiment s'embourgeoiser. La présentation est plus chaleureuse qu'auparavant, mais toujours aussi simple dans son agencement. La console centrale gagne quelques plastiques brillants et peut, moyennant 240 €, recevoir le GPS tactile introduit sur le Lodgy. Pour le reste, fabrication et matériaux sont toujours aussi rustiques, mais respirent la robustesse.
La grosse évolution concerne surtout l'équipement, revu à la hausse. Direction assistée, airbags latéraux, ESP et fixations Isofix sont désormais fournis d'office. La nouvelle Logan marque également l'arrivée du régulateur de vitesse jusqu'alors indisponibles chez Dacia (option à 150 €). Nous le verrons au moment de la facture, le gros tour de force est surtout d'être parvenu à conserver le même prix d'appel (7.700 € avec le 1.2 de 75 ch).
UN TROIS CYLINDRES TCe DE BONNE VOLONTÉ
La gamme de motorisations est surtout marquée par l'abandon du 1.6 l essence au profit du nouveau 3 cylindres turbo TCe de 0.9 l découvert sur la Clio IV.
Sur le papier, ce bloc de 90 ch s'annonce bien sous tous rapports, sobre (5 l/100 km annoncés, environ 6,5 l lors de l'essai) et suffisamment performant (0 à 100 km/h en 11,1 s). Certes, on n'attend pas d'une Logan de vous coller au siège. Mais un peu plus d'allant n'aurait pas fait de mal. En ville, rien à redire. Vif sur les deux premiers rapports, il emmène la légère Logan (998 kg à vide) dans le trafic avec brio.
C'est sur les routes d'Andalousie que Dacia a choisi de nous dévoiler sa seconde génération de Logan. Ou plutôt, le profond restylage de l'emblématique berline. Sans s'attarder sur la question, le constructeur se contente d'évoquer les progrès significatifs de la Logan cru 2013, découverte au dernier Mondial parisien.
Difficile de renouveler une création déjà présentée comme une révolution, lors de son arrivée en 2004. Près de 2 millions de Dacia, tous modèles confondus, ont tout de même été écoulés en huit ans de carrière. Pour la Logan II, il s'agira donc de confirmer ce succès.
Parler de montée en gamme, pour l'initiateur du low-cost à échelle mondiale, serait un abus de langage. En fait, il s'agit simplement pour la Logan de répondre à la demande d'une partie de son public pour certains équipements, et de rationaliser encore davantage les coûts de fabrication. Ainsi, le refrain est simple : en offrir plus, pour le même prix.
NOUVEAU REGARD, PERSONNALITÉ RENFORCÉE
La recette introduite en 2004 n'a pas bougé. Composants éprouvés et amortis depuis belle lurette (hérités de la Clio de seconde génération entre autres), conception simplifiée à l'extrême… jusque dans son design. C'est d'ailleurs sur ce point que les critiques ont fusé à l'époque, oubliant que ce profil fruste, sans grande recherche esthétique, participait à l'économie.
Mais pour ce remaniement, les lignes ont bougé. Son profil de berline tri-corps, moins basique, gagne déjà 6 cm (la longueur passe à 4.347 mm). Une hausse qui s'explique par les nouveaux boucliers, plus volumineux et d'allure plus valorisante
On note surtout quelques effets de style, comme les passages de roues aux arêtes prononcées, et surtout son regard nettement plus affirmé. Blocs optiques massifs et large calandre dégagent un peu plus de personnalité que la devancière… et permet maintenant à Dacia de revendiquer un style uniforme sur toute la gamme. Pour cause : la partie avant est désormais commune aux Sandero et Logan, largement inspirées des Duster et Lodgy (d'où de nouvelles économies d'échelle).
La phrase d'un confrère, un brin ironique, est éloquente : maintenant, on dirait une vraie voiture… Reste à savoir si les progrès sont aussi flagrants à son bord et sur la route. La précédente étant loin d'être ridicule, la nouvelle venue part d'un bon pied.
QUALITÉ PERÇUE ET ÉQUIPEMENT EN PROGRÈS
À l'intérieur aussi, la Logan se met à la page sans vraiment s'embourgeoiser. La présentation est plus chaleureuse qu'auparavant, mais toujours aussi simple dans son agencement. La console centrale gagne quelques plastiques brillants et peut, moyennant 240 €, recevoir le GPS tactile introduit sur le Lodgy. Pour le reste, fabrication et matériaux sont toujours aussi rustiques, mais respirent la robustesse.
La grosse évolution concerne surtout l'équipement, revu à la hausse. Direction assistée, airbags latéraux, ESP et fixations Isofix sont désormais fournis d'office. La nouvelle Logan marque également l'arrivée du régulateur de vitesse jusqu'alors indisponibles chez Dacia (option à 150 €). Nous le verrons au moment de la facture, le gros tour de force est surtout d'être parvenu à conserver le même prix d'appel (7.700 € avec le 1.2 de 75 ch).
UN TROIS CYLINDRES TCe DE BONNE VOLONTÉ
La gamme de motorisations est surtout marquée par l'abandon du 1.6 l essence au profit du nouveau 3 cylindres turbo TCe de 0.9 l découvert sur la Clio IV.
Sur le papier, ce bloc de 90 ch s'annonce bien sous tous rapports, sobre (5 l/100 km annoncés, environ 6,5 l lors de l'essai) et suffisamment performant (0 à 100 km/h en 11,1 s). Certes, on n'attend pas d'une Logan de vous coller au siège. Mais un peu plus d'allant n'aurait pas fait de mal. En ville, rien à redire. Vif sur les deux premiers rapports, il emmène la légère Logan (998 kg à vide) dans le trafic avec brio.